Quand on a déterminé métaphysiquement le schème de l'allégorie selon sa triple nature illusoire, comme "l'illusion de la liberté - dans l'exploration de l'interdit; l'illusion de l'indépendance - dans l'exclusion de la communauté des fidèles; et l'illusion de l'infini - dans l'abîme vide du mal" rien n'est plus facile que de répartir selon ce schème des groupes entiers de poèmes baudelairiens; le cycle des Fleurs du mal peut représenter le premier groupe; le cycle Révolte le deuxième, et le troisième accueillerait Spleen et Idéal.
(Walter Benjamin, Baudelaire)
