... c'était Artaud lui-même, Artaud qui avait cette chose qui ne touchait pas la terre. Un jour, je descend dans la salle à maquillage, je vois un homme pâle avec des immenses yeux
il m'a jeté un coup d'oeil comme ça, et puis il est entré de nouveau en lui-même, et là me dit :
Le théâtre va mal, le cinéma va mal, tant mieux ! ça va mal partout.
(Madeline Ozeray, autre interprète de Liliom, film de Fritz Lang. Interview télévisée à "Au cinéma ce soir", 19 octobre 1972, cité par Jean-Paul Morel dans Obliques, 1976, p 132, Antonin Artaud, BNF, Gallimard - 2006)
