La crise
Ils l’ont fabriquée de toutes pièces pour nous assommer avec et diminuer nos forces pour mieux nous asservir. Et si il n’y avait que la crise, ce serait un moindre mal. Ce qui l’accompagne et l’entretient n’est pas mal non plus, le sport marchandise, les spectacles débiles forment le bouillon dans lequel nous suffoquons. L’art lui-même n’est pas épargné, parasité par l’élevage dans la couveuse des banques d’un pompiérisme bien épais qui amène au jour de quoi déplacer les foules lobotomisées. C’est la cerise sur le gâteau pourri avec lequel ils nous gavent.
Et alors direz-vous ?
Eh bien, le printemps approche, le temps des cerises n’est plus très loin, on pourrait essayer de le chanter encore un petit coup et puisqu’ils nous ont offert une exposition Sade dire encore un effort mes chers concitoyens, pour être (peut-être !) républicain.