jeudi 29 janvier 2015
mercredi 28 janvier 2015
lundi 26 janvier 2015
vendredi 23 janvier 2015
268
réflexion
réflexion
d'une manière générale, lorsqu'on réfléchit sur quelque chose, on le fait d'un point de vue qui est autre que celui de la chose elle-même sur laquelle on réfléchit. Même lorsqu'on réfléchit "sur-soi-même" ou "sur sa propre situation", on le fait en quelque sorte de l'extérieur et en se trouvant dans une autre situation. Toute la question est de savoir quels sont cet "autre point de vue" ou cette "autre situation".
on peut constater que la Philosophie exclut dès son origine une telle distinction de "points de vue" ou de "situations", du moins dans la mesure où elle admet l'idéal de la Sagesse et se conçoit comme une tentative de réaliser cette idéal.
jeudi 22 janvier 2015
mercredi 21 janvier 2015
mardi 20 janvier 2015
lundi 19 janvier 2015
mercredi 14 janvier 2015
mardi 13 janvier 2015
lundi 12 janvier 2015
mardi 6 janvier 2015
248
Quelle est la différence entre un événement et une transgression et, aujourd'hui, quel serait pour toi (je m'intéresse à l'art) un événement artistique ?
Tout événement a toujours une structure transgressive
cette transgression n'étant jamais rien d'autre que l'imitation
ce que j'essaie de subvertir, c'est cette opposition typiquement avant-gardiste, cette illusion qu'on peut sortir de la représentation et accéder à la chose réelle, ça, c'est vraiment un discours platonicien
qu'est-ce qui serait un événement ? Peut-être que l'événement c'est pas si bien que ça, que tout événement est forcément un mal...
j'essaie de compliquer toutes ces questions et surtout de ne pas fournir des réponses
un événement c'est toujours singulier, donc si tu me parles de, je sais pas,
la dernière installation de Hirschhorn, du dernier poème inédit de Tarkos, d'un inédit de Stockhausen ou des Stooges, il n'y a que des singularités, en quoi ça dépasse, en quoi ça dépasse quoi ?
à chaque fois il faut prendre au cas par cas, mais j'ai pas de réponses et surtout pas globalisantes
j'attends de l'événement justement qu'il en soit Un, singulier
ce que j'essaie de dire, c'est le peu de généralité, mais utile à qui m'écoute, le peu de généralité que l'on puisse réellement tenir sur ce qui partout est toujours un événement quel qu'il soit
le propos est de sortir -on en sort, mais de manière encore trop mélancolique- de l'implicite du discours d'aujourd'hui qui est :
"c'est fini cette illusion avant-gardiste d'accéder à la même chose, à la chose même, à l'événement pur, à la suppression de ce qui a précédé, pour l'avénement d'un réel réellement nouveau, donc tout ce qu'on va faire c'est un jeu ironique, un jeu purement répétitif"
d'abord, il n'y a aucune chance de se débarrasser de la représentation, en tant qu'êtres humains on est des êtres de représentation, il n'y a pas d'autre événement qu'en représentation...
l'événement continuera par définition à être transgressif, le dépassement de quelque chose, simplement, j'invite à prendre autrement le dépassement, il sera transgressif mais pas aux sens de Sade, de Baudelaire, de Genet
transgressif, oui, mais on ne sait pas encore de quoi.
vendredi 2 janvier 2015
Inscription à :
Articles (Atom)