jeudi 11 juin 2015

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universel
-il me semble que, pour Badiou, l'universel se situe du côté de celui qui énonce la proposition

celui qui énonce vise l'universel
il vise à être universel par des voies différentes, peut-importe quoi

alors que, dans mon approche, l'universel est, fondamentalement, un effet

effet qui est produit chez ceux qui reçoivent la proposition
un nom singulier peut être chez moi un nom universel si la division qu'il induit est universellement opérante
dans "l'homme est né libre, partout il est dans les fers" le prédicat libre porte le nom d'homme à son maximum d'intensité 
avec "l'homme est mortel", c'est un autre abord de l'intensité maximal du mot d'homme




-nous divergeons sur la nature de l'effet
pourquoi privilégier des effets de division ? pourquoi pas l'intensité d'une union ?
est universel ce qui est en l'état de produire un effet dans des mondes disjoints
donc virtuellement dans des mondes séparés, dans tous les mondes, (tout le monde ne veut rien dire car la totalité n'existe pas)

est universel ce qui est intelligible dans des contextes anthropologiques, langagiers, etc... totalement hétérogènes

l'histoire de l'universel montre que des divisions factices ont été surmontées
si c'est universel, c'est que le point où ça divise est factice.

(Jacques Alain Milner et Alain Badiou, controverse, cité philo 2012)





vendredi 5 juin 2015

415

414
marge de manoeuvre


"De quoi jouit-on dans une situation pareille ? De rien d'extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence, tant que cet état dure on se suffit à soi-même comme Dieu."
(JJ Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire - cinquième promenade)